Le Syndicat Mixte d’Assainissement et d’Aménagement de l’Ozon (SMAAVO), dans le cadre de sa compétence déléguée GEMAPI Complémentaire « lutte contre l’érosion des sols » a en charge la surveillance et l’entretien des ouvrages de lutte contre le ruissellement.

La Combe Saint Jean, située dans la commune de Simandres, recueille les eaux en provenance des collines situées entre Simandres et Chuzelles. Afin de protéger contre les inondations les personnes et les biens (notamment l’autoroute A46) situés en aval, une retenue sèche a été construite il y a plusieurs années.

Cette rupture a entrainé des coulées de boues importantes à l’aval qui ont inondé le centre bourg de Simandres. L’évènement ayant été qualifié d’exceptionnel par les services de l’Etat, un arrêté de catastrophe naturelle a été promulgué par ce dernier, ouvrant le droit à une subvention exceptionnelle pour la reconstruction de l’ouvrage.

Avant travaux
Pendant les travaux

Le montant global de l’opération s’élève à 650 000€ TTC dont 70 000€ d’aide exceptionnelle de l’Etat.

Le SMAAVO s’est fait accompagner par le cabinet de maitrise d’œuvre HODI Ingénierie pour la réalisation des études nécessaires pour de s’assurer que l’ouvrage reconstruit sera capable de résister à un évènement
similaire dans le futur.

Les travaux ont été effectivement engagés en octobre 2022 par le Syndicat Mixte d’Aménagement et d’Assainissement de la Vallée de l’Ozon. Ils ont été réalisés par l’entreprise RAMPA.

La combe a également été curée afin de rétablir le volume de stockage d’eau, qui représente près de 4200 m3. Les berges en
rive droite ont été consolidées avec un enrochement pour soutenir la route surplombant de la Combe Saint Jean.

Ces travaux se sont terminés début mai 2023.

Des élus du SMAAVO, en présence du Président du SMAAVO, Michel Boulud, du président de la CCPO M Pierre Ballesio, accompagnés du conseiller délégué à la sécurité, à la citoyenneté et aux achats, M Jean-Jacques Brun ont ainsi procédé à la réception officielle de ces travaux le 3 juillet 2023.

Depuis juillet 2019, des aménagements visant à diminuer le risque inondation sont également en cours sur la rivière l’Inverse à Simandres, depuis le centre de la commune jusqu’au marais.

Le Pont de l’Oie qui surplombait le cours d’eau est remplacé par un nouvel ouvrage, pour permettre le passage d’une crue trentennale*.

La pente des berges est adoucie, le lit du cours d’eau est élargi par la création d’une banquette intermédiaire, et de nouveaux méandres sont créés dans le lit de la rivière, jusqu’alors très rectiligne.

Objectifs : ralentir les débits en cas de fortes pluies, mais aussi favoriser la vie aquatique en restaurant un fonctionnement plus naturel, avec de nouvelles caches et zones de frayère pour les poissons !
« Cette opération a aussi permis de retirer la Renouée du Japon présente sur le secteur, une espèce très invasive qui nuit à la biodiversité. Des essences adaptées à la vie en bord de cours d’eau ont été plantées sur un géotextile, qui permet à la fois de tenir les berges le temps que les végétaux poussent et d’éviter le retour de la Renouée. » précise Romain Chevalier, directeur du SMAAVO (Syndicat Mixte d’Assainissement et d’Aménagement de la Vallée de l’Ozon).

Le projet est porté par le SMAAVO, en co-maitrise d’ouvrage avec la Communauté de communes du Pays de l’Ozon. Fin des opérations programmée fin 2019.

250 mètres de cours d’eau réaménagés et pose d’un nouvel ouvrage (capacité Q30, contre Q2 avant travaux)
490 000 € HT de budget travaux !

Crue trentennale, centennale… : On associe souvent la notion de crue à sa période de retour : plus cette période est grande, plus l’évènement est rare et les débits importants. Ainsi, une crue dite « centennale » a une chance sur cent de se produire ou d’être dépassée chaque année ; une crue « trentennale », une chance sur trente, etc. C’est l’événement centennal qui sert de base à l’élaboration des PPRN inondations (ou le plus fort événement connu, s’il présente une période de retour supérieure à cent ans).

Ce chantier est réalisé dans le cadre de la compétence Complémentaire à la GEMAPI.
Un versant agricole pentu surplombe les habitations présente au Hameaux des Pins, sur la commune de Communay.

Lors de fortes pluies, les ruissellements sur le sol naturel créent de l’érosion et arrachent les terres. Le flux d’eau et de boues s’écoulent en direction du hameau, impactant les enjeux présents (maisons et RN7, voir carte de situation).

Afin de remédier à cette situation problématique, le SMAAVO a acquis la parcelle située entre le champ et les lotissements, pour y construire un ouvrage de décantation et de rétention. Le principe est le suivant :
Les eaux boueuses de ruissellement sont captées par une noue (concentration de l’écoulement),

Puis elles se dirigent vers un premier casier, qui a pour but de décanter les matières solides (terres, cailloux)

Les eaux claires sont alors écoulées, par gravité, vers un second casier plus important en termes de volume. Ce second casier rempli alors son rôle de tampon : capable de stocker jusqu’à X m3, il permet aux eaux de ruissellement d’être stockée, avant un rejet au réseau, à débit limité.

La protection apportée par cet ouvrage est du niveau de la pluie de retour trentennale. Les habitations seront donc beaucoup moins fréquemment inondées qu’avant les travaux.

L’entretien de cet ouvrage sera fait par le SMAAVO, et consistera à l’entretien des espaces végétalisés de la parcelle, et à des retrait des boues, selon les pluies et les apports constatés.

Dans un secteur, sujet aux inondations lors de fortes pluies, des travaux ont été  réalisés allée du château pour permettre un meilleur écoulement des eaux mais surtout que certaines habitations ne soient pas gênées par les futurs épisodes pluvieux qu’il pourrait y avoir.

« Nous avons lancé des travaux d’amélioration de l’écoulement des eaux de ruissellement. Lesdits travaux ont été réalisés par le Syndicat mixte d’aménagement et d’assainissement de la vallée de l’Ozon (SMAAVO) sur un secteur en particulier, celui de l’allée du château. Notamment en face de la famille Thévenot qui a eu souvent des complications par temps de fortes pluies« , informe le maire de Simandres, Michel Boulud.

Faciliter l’accès des promeneurs
Un passage a également  été  réalisé sur le fossé  allée du château afin de permettre aux promeneurs d’accéder directement au sentier qui serpente jusqu’à la rivière l’Inverse.

Les Solutions Fondées sur la Nature sont définies par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Elles définissent les actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés, tout en produisant des bénéfices pour la biodiversité. Il s’agit donc de gérer le risque inondations, par et grâce à l’ écosystème existant.
Concrètement, dans le cadre des travaux engagés sur la Luynes, les arbres plantés vont permettre de :

  • Lutter contre les repousses d’espèces exotiques envahissantes (Renouée du Japon qui est une espèce nuisible)
  • Tenir les berges et éviter ainsi l’érosion et ses conséquences (augmentation du risque inondation et dégradation écologique en cas d’érosion)
  • Apporter de l’ombrage au cours d’eau, permettant ainsi de maintenir une température adaptée pour la reproduction des espèces piscicoles
  • Favoriser la biodiversité du site, en servant notamment de gites pour les oiseaux.

C’est en septembre dernier que le Syndicat Mixte d’Am nagement et d’Assainissement de la Vall e de l’Ozon (Smaavo) d butait les travaux hydrauliques de renaturation de la Luynes (affluent de la rivière Ozon) sur 500 mètres, consistant   limiter le risque d’inondation dans le secteur des Marais l’un des quartiers de la commune touchée en novembre 2014 par de graves inondations. En 2015 eurent lieu déjà des travaux de remodelage sur le coude de la Luynes rue de la piscine, afin de ralentir les débits en crue et éloigner l’écoulement des zones d’enjeux. Ces travaux avaient  été  engagés par la CCPO (Communauté des communes du Pays de l’Ozon). Aujourd’hui, les travaux engagés sur l’ensemble du lin aire sont dans la continuité de ce premier aménagement.

Le but du projet est de favoriser les débordements sur la zone naturelle en abaissant la rive gauche et en l’élargissant afin de permettre le d versement de l’eau, restaurer ainsi une zone d’expansion des crues pour protéger les zones urbanismes situées en rive droite. Des arbres de différentes essences seront plantés dans les mois à venir pour  éviter l’érosion et favoriser le maintien des terres. Le projet a été pensé pour améliorer l’environnement des lieux et son  écologie. Des souches d’arbres seront implant es dans le cours d’eau afin de créer des caches à poissons. Il s’agit ainsi de gérer le risque d’inondations grâce à l’écosystème existant.

Ce chantier est estimé à 340 000 €. La fin du chantier est prévue fin novembre/début décembre.

Ce projet porté et financé par le SMAAVO est composé de deux axes principaux : la restauration de la rivière Luynes, affluent de l’Ozon, sur un linéaire d’environ 500 ml ; et la remise en fonctionnement de la Zone d’Expansion des Crues (ZEC) située en rive gauche de la Luynes.
Le cout global de ce chantier a été de 340 000 € TTC.
Ce chantier, démarré en aout 2020, s’est terminé en novembre de la même année.
Il a s’agit de :

  • Remodeler le cours d’eau pour lui donner une plus grande capacité hydraulique,
  • De renvoyer les eaux en crue vers les terrains naturels non urbanisés, et ainsi éviter les débordements du côté des lotissements en rive droite,
  • D’améliorer l’écologie du site en le rendant plus attractif pour la faune et la flore locale.

Ces travaux répondent aux objectifs définis par la compétence GEMAPI